9 février 1944 : exécution de René Beauvois au Fort de Bondues

#80ANSFUSILLES #FORTLOBAU

René BEAUVOIS

Mouvement FTPF (Front National, Francs-Tireurs et Partisans Français)

Né le 8 mai 1908 à Avesnes-les-Aubert (Nord) et fusillé le 9 février 1944 au Fort de Bondues (Piquet n° 38).

Ouvrier agricole.

Domicilié 43 rue Victor Hugo à Avesnes-les-Aubert.

Époux de Hermance DEJAEGER (décédée le 22/05/1970).

Pseudonyme : Robert

René BEAUVOIS milite au Parti communiste depuis 1933. Il est secrétaire du Syndicat d’agriculture.

Entrée en Résistance : après sa démobilisation, René BEAUVOIS retourne à Avesnes-les-Aubert où il participe à la réorganisation de sa section du Parti communiste.

FTPF : lorsque la police allemande infiltre le secteur d’Avesnes-les-Aubert, René BEAUVOIS est contraint à la clandestinité.

Il devient alors le responsable départemental du Front National, et le responsable FTPF de Calais, Boulogne, Dunkerque, sous le pseudonyme de “Robert” en février 1941 chargé de constituer les groupes dans le Cambrésis (195 hommes).

Il est nommé adjoint au commandant de compagnie, Mr Guidez, au 1er janvier 1943. Il organise des sabotages de voies ferrées et fluviales et la destruction d’un fichier pour le STO conservé à la mairie de Boulogne-sur-Mer. Il transporte également des tickets de rationnement volés par Lelong et Pillard à la mairie de St Etienne au Mont.

Arrestation : René BEAUVOIS est arrêté à Boulogne-sur-Mer et condamné en même temps que Robert SARAZIN, Roger THIERRY, Firmin BLONDEEL et Jean-Baptiste ROUVILLOIS par le Tribunal militaire pour avoir “porté atteinte à l’unité de la force armée et favorisé l’activité communiste ainsi que pour détention illicite d’armes.”

Condamnation : il est fusillé le 9 février 1944.   

Il est inhumé à Avesnes-les-Aubert après la guerre.

Hommage : une rue d’Avesnes-les-Aubert porte le nom de « rue des Frères Beauvois », car le frère de René, Victor, ancien brigadiste et résistant comme lui, a été abattu en région parisienne.

René BEAUVOIS porte le grade de Lieutenant FFI. Il est déclaré “Mort pour la France” en 1947. Il reçoit la médaille de la Résistance à titre posthume le 25 janvier 1973.

  

Dernière lettre de René Beauvois à son épouse.