9 février 1944 : exécution de Jean-Baptiste Rouvillois au Fort de Bondues

Jean-Baptiste ROUVILLOIS

Mouvement FTPF (Front National, Francs-Tireurs et Partisans Français)

Né le 11 mai 1913 à Boulogne-sur-Mer et fusillé le 9 février 1944 au Fort de Bondues (Piquet n° 40).

Gardien de la paix.

Domicilié au 8, rue de l’Ancien rivage.

Époux de Jeannine BODART. 2 enfants

Jean-Baptiste ROUVILLOIS fait la campagne de 1940 dans la Marine Nationale jusqu'à sa démobilisation en novembre 1940.

  Bulletin de démobilisation de JB Rouvillois

FTPF : De retour à Boulogne-sur-Mer, Jean-Baptiste ROUVILLOIS devient compagnon d’arme de René BEAUVOIS. Il est également responsable de groupes F.T.P.F. dans la région de Boulogne aux côtés de Firmin BLONDEEL et Roger THIERRY. En août 1943, le FN boulonnais compte environ 400 membres.

Le 27 septembre 1943, il donne des informations et du matériel pour attaquer le poste de police de Boulogne-sur-Mer.

 Laissez-passer de nuit obtenu grâce à son emploi.

Arrestation : Après l’arrestation de Roger THIERRY de Boulogne et de Firmin BLONDEEL d’Outreau, le Comité de Coordination de la Résistance du Boulonnais est dissous.

Suite à une trahison, Jean-Baptiste ROUVILLOIS est arrêté le 12 octobre 1943 à Boulogne-sur-Mer, place Dalton, par la Feldgendarmerie.

Condamnation : ROUVILLOIS est condamné le 20 janvier 1944 à la peine capitale en même temps que Robert SARAZIN, Roger THIERRY, Firmin BLONDEEL et René BEAUVOIS par le Tribunal de Guerre “pour avoir porté atteinte à l’unité de la force armée et favorisé l’activité communiste ainsi que pour détention illicite d’armes”. Il est aussi mis en cause pour avoir personnellement enrôlé 4 agents.

Il est fusillé le 9 février 1944.

Il est inhumé à Boulogne-sur-Mer après guerre.

 Hommage : Son nom a été donné à une rue de Boulogne-sur-Mer.