9 février 1944 : exécution de Firmin Blondeel au Fort de Bondues

Firmin BLONDEEL

Mouvement FTPF (Front National, Francs-Tireurs et Partisans Français)

Né le 25 novembre 1899 à Dannes (Pas-de-Calais) et Fusillé le 9 février 1944 au Fort de Bondues (Piquet n° 41).

Boulanger puis manœuvre pour l’armée allemande.

Domicilié au 47 rue Victor Hugo d’Outreau.

Époux de Marguerite PRUD’HOMME. 3 enfants.

Membre de la section Front National de Boulogne-sur-Mer.

FTPF : entrée en résistance en 26 juin 1942.

Firmin BLONDEEL fait partie d’un groupe de Francs-tireurs du secteur Calais/Boulogne/Berck dont il a la tête (30 hommes), qui a attaqué une perception et fait dérailler un train d’explosifs à Neufchâtel.

S’occupe également de couper des fils téléphoniques, loger des illégaux, récupérer et réparer les armes.

Arrestation : le 6 octobre 1943, Firmin BLONDEEL et 16 autres membres du groupe attaquent une mairie afin de récupérer des tickets de rationnement, lorsqu'ils sont arrêtés les armes à la main.

Torturé, mis en cellule à l’Evêché de Boulogne-sur-Mer jusqu’au 8 octobre 1942 où il est transféré à la prison de Loos.

Condamnation : il est condamné à mort par le Tribunal militaire de Lille le 20 janvier 1944 pour « l’incendie de meules de blé et de dépôts de bois. Trouvé porteur d’un pistolet lors de son arrestation ».

Il est fusillé le 9 février 1944 en même temps que BEAUVOIS, THIERRY et ROUVILLOIS.

 extrait du journal de Roubaix du 16 mars 1944

Il est inhumé à Outreau depuis le 23 mars 1945. 

L’un des fils de Firmin BLONDEEL, résistant comme lui, est arrêté par la police alors qu’il est passé dans la clandestinité. Détenu au camp de Voves en Eure-et-Loir, il est ensuite déporté. Il meurt à Bergen-Belsen à l’âge de 21 ans.