15 mars 1944 : exécution de Louis Dhénin au Fort de Bondues

Louis DHÉNIN

Mouvement OCM

Né le 28 mars 1902 à Béthune et fusillé le 15 mars 1944 au Fort de Bondues (Piquet n° 55).

Médecin.

Époux de Marie VAILLANT.

Domicilié au 5 rue du Faubourg Saint-Puy à Béthune.

Son pseudonyme est Narcisse.

Issu d’une famille très catholique et patriote, Louis DHÉNIN fait partie des Médecins de Lourdes. 

 Durant ses recherches, il met au point des vaccins par voie lymphatique.

Mobilisé et fait prisonnier en mai-juin 1940, le Docteur DHÉNIN est libéré grâce à sa profession.

Entrée en Résistance : dès le début de la guerre, Louis DHÉNIN se procure dans les fermes du ravitaillement pour les parachutistes.

Il permet également l’évasion de prisonniers avec Louis BALENGHIEM et fait de la propagande verbale.

A partir de 1941, il permet le recrutement de résistants.

OCM : en 1942, il rejoint l’OCM, dont il devient le chef pour le secteur de Béthune. Son pseudonyme est « Narcisse ».

De par ses fonctions, il pratique différentes activités dont l’évasion, la préparation de groupes, la collecte d’armes, l’établissement de certificats médicaux pour les jeunes réfractaires au STO, mais également de l’espionnage.

Il imprime également des tracts chez lui.

Les renseignements qu’il obtient sont transmis à l’état-major d’Arras du réseau Centurie.

Louis DHÉNIN est aussi chargé de fédérer les différents mouvements sur son secteur.

Il distribue le journal « Front National ».

Arrestation et Condamnation : il est arrêté une première fois en 1942 mais il est relâché faute de preuves. Ensuite, il est à nouveau arrêté le 19 février 1944 à 15h30 par la Feldgendarmerie pour « trafic d’armes et espionnage au profit des alliés ».

Il est envoyé à la prison de Saint-Nicaise à Arras pour être par la suite transféré à Loos le 14 mars.

Louis DHÉNIN est fusillé le 15 mars 1944 avec Emile BEAUCOURT et Marcel DOUPHY.

Le Docteur DHÉNIN est inhumé à Béthune à la Libération.

Hommage : preuve de son engagement et de ses actions, Louis DHÉNIN reçoit à titre posthume la Croix de Guerre avec palme, la Légion d’Honneur, ainsi que la Médaille de la Résistance.

Une rue de Béthune porte son nom.