9 mars 1944 : exécution de Henri Martrice au Fort de Bondues

Henri MARTRICE

Mouvement FTPF (Front National, Francs-Tireurs et Partisans Français)

Né le 28 mai 1924 à Saint-Amand-les-Eaux et fusillé le 9 mars 1944 (Piquet n° 49).

Enfant de troupe.

Domicilié au 3 rue du Marais (devenue rue Martrice) à Condé-sur-l’Escaut.

En 1939, Henri MARTRICE, alors enfant de troupe à Tulle depuis 1937, est décoré pour avoir sauvé un enfant de la noyade. Dès novembre 1939, Henri souhaite s’engager dans l’aviation de chasse. Après la mort de son père au combat, il devient pupille de la nation. Il habite alors Vieux-Condé, octobre 1942 où il sera employé de mairie.

Le groupe de Vieux Condé :

Henri MARTRICE entre en Résistance en décembre 1942 par recrutement de Paul Philippe, aux côtés de Marcel MAESS, Robert LEBON, Louis HELLIN, et des cousins Yvon et Fernand BOUTON : il distribue des journaux clandestins et des tracts. En août 1943, Henri MARTRICE attaque un camp de rexistes à Escautpont et récupère leurs armes et munitions.

Il sabote la ligne de chemin de fer et participe à l’attaque de la mairie de Vieux-Condé pour le vol de tickets de rationnement (22 000), machine à écrire et radio en septembre 1943.

Arrestation : Henri est arrêté à son domicile le 16 novembre 1943 suite à une dénonciation de Maxime Réal.

Condamnation : Henri MARTRICE est condamné à mort le 21 février 1944 par la section de Valenciennes du Tribunal militaire de l’OFK 670. Le jugement est ratifié le 3 mars 1944.

Il est fusillé le 9 mars 1944.

Henri MARTRICE est inhumé à Saint- Amand-les-Eaux.

Hommage : Une cérémonie est organisée à Condé-sur-l’Escaut le 23 septembre 1944 pour le retour des corps d’Yvon BOUTON, de Marcel MAESS et d’Henri MARTRICE.

Henri MARTRICE reçoit le grade de Sergent à titre posthume, ainsi que la Croix de Guerre avec étoile d’argent. Une rue et une cour d’entrée de la caserne MARBOT à Tulle, portent son nom. Carte de combattant volontaire de la Résistance n°151 521. Homologation au grade de sergent le 31/01/1947.