Mots-Clés :
"Manifeste du comité départemental du front national de lutte pour l'indépendance de la France" Tract clandestin Tract Arts graphiques Peinture / arts graphiques / photographie 10/1941 1941 Seconde Guerre mondiale 2e quart 20e siècle 1e moitié 20e siècle 20e siècle FRONT NATIONAL Musée de la Résistance, Bondues Papier Ronéotypé Communication FRONT NATIONAL Deuxième Guerre mondiale Guerre Occupation Tract Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France Résistance Marseillaise BBC Radio Londres Radio Ici Moscou Radio France Vie socialeNom de l'objet :
"Manifeste du comité départemental du front national de lutte pour l'indépendance de la France"
Tract clandestin
Sujet / thème :
Deuxième Guerre mondiale
Occupation
Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France
Résistance
Marseillaise
BBC
Radio Londres
Ici Moscou
Radio France
Usage :
Communication
Auteur/Fabricant :
FRONT NATIONAL
En savoir plusNom : FRONT NATIONAL
Notice biographique : Dans une volonté de rassemblement contre la politique de collaboration, le Parti communiste français lance le 27 mai 1941 un manifeste « Pour la formation d’un Front National de l’indépendance de la France », ouvert aux Résistants de toutes les tendances politiques. Reconnu comme mouvement en début 1943, le Front National est représenté par Pierre Villon au Comité de Coordination de la zone Nord en mars, puis au CNR en mai 1943. Le Front National se tourne alors résolument vers la préparation armée de l’insurrection. Après la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941, le Parti communiste français crée, autour de l’Organisation Spéciale et des Jeunesse communistes, des groupes armés qui seront placés sous la responsabilité de Charles Tillon à l’automne 1941. Ces groupes armés sont peu à peu unifiés sous l’appellation « Francs-Tireurs et Partisans Français » ou FTP, dirigés par un Comité militaire national qui réunit Charles Tillon, Eugène Hénaff puis René Camphin, Albert Ouzoulias et Georges Beyer. Le recrutement se fait d’abord dans les milieux communistes, puis, avec le développement de la lutte contre le STO, de nombreux réfractaires de tous bords rejoignent les Francs-Tireurs. Ceux-ci passent donc de plus en plus sous l’égide du Front National. À partir de novembre 1943, le Front National a officiellement autorité sur les groupes de Francs-Tireurs de la zone Nord. Les Francs-Tireurs adoptent la stratégie des « gouttes de mercure », selon les termes de Charles Tillon : les groupes ne se rassemblent que pour les besoins d’une opération, puis se séparent aussitôt celle-ci terminée. Charles Tillon pousse les Francs-Tireurs à endosser totalement la mission de préparation à l’insurrection, en vue d’aider la progression des Alliés après le débarquement. Malgré les réticences de leur commandement militaire, ils s’intègrent donc de plus en plus dans les groupes de FFI à la Libération.
Lieu de conservation :
Musée de la Résistance, Bondues
Numéro d'inventaire :
2016.1.31
Domaine :
Vie sociale
Matière :
Papier
Technique :
Ronéotypé
Nombre d'objets :
1